dimanche 21 avril 2013

Jean I GEORGES dit HORDAL, professeur en droit civil et canon dans l’université de Pont-à-Mousson

Professeur en droit civil et canon dans l’université de Pont-à-Mousson. Il descendoit de Pierre d’ARC, troisième frère de Jeanne d’ARC, dit vulgairement, la Pucelle d’Orléans. Cette origine lui étoit commune avec Charles DULIS, conseiller et avocat du roi à la Cour des Aides de Paris. HORDAL nous apprend que Charles VII, roi de France, voulut que les frères de Jeanne d’ARC, changeassent leur nom en celui DULIS. Il rapporte les lettres de noblesse, données par le prince à toute la famille de la Pucelle d’Orléans, qui sont du 14 janvier 1429, et les armes qui sont d’azur à une épée d’argent, la pointe en haut fichée dans une couronne royale, entre deux fleurs de lis. A la sollicitation de toute la famille, et en particulier de Charles DULIS, il composa l’histoire de cette fille fameuse. En voici le titre, Heroina nobilissima Joanna d’Arc Lotharinga vulgo Aurelianensis Puella, historia ex variis gravissima atque incorruptissima fidei scriboribus excerpta. Ejusdem Mavortia virginis innocentia à calumniis vindicata, Autore Joanne Hordal, etc, Ponti-Mussi, apud Bernardum, 1612, in-4°. Ce livre est assez bien écrit, mais ce n’est à proprement parler qu’un recueil de tout ce que les auteurs jusqu’à HORDAL ont dit de la Pucelle d’Orléans (d’après Dom CALMET, p 508).


L’information suivante est inscrite sur le portrait : « Obiit 10 Augusti 1618, aetatis 66 », ce qui situe la naissance de Jean I HORDAL aux environs de 1552. 
(Source : Le Culte De Jeanne D'arc À Domrémy, Son Origine Et Son Développement. Marot, P., 1956)


Jean I HORDAL s’appelle Jean GEORGE dit HORDAL comme le démontre sa nomination en tant que lecteur ordinaire de l’université de Pont-à-Mousson (Archives Départementales de Meurthe-et-Moselle. D 54, copie B 56 f° 228, 2 Mi 537) :

« George dit Hordal (Jean), avocat au parlement de Toulouse, nommé docteur et lecteur ordinaire à la faculté de droit civil et canonique de l’Université de Pont-à-Mousson (7 octobre 1587).

Estat de docteur et lecteur en Luniversité du Pont a Mousson ez faculté des loix et droict canon et civil pour monsieur HORDAL.

Charles par la grace de Dieu, duc de Calabre, Lorraine, Bar … marquis du Pont a Mousson, comte de Provence, Vaudémont, Blamont, Zutphen.

A tous ceux qui ces presentes verront salut. Comme pour la décoration de nostre université dudit PontaMousson et l’advancement ez bonnes lettres des estudians de diverses natures y estans et affluans de jour à autre, spécialement en la faculté des loix et droit canon et civil, nous ayan advisé et trouvé expedient et nécessaire de commettre et establir quelque personnage docte capable et suffisant pour lecteur ordinaire en nostre dite université et faculté des loix, outre le nombre qui ja et par nous y est estably et ordonné. Scavoir faisons que pour le bon rapport de relation qui nous a esté faict des … discretion litterature, habileté suffisante et autres vertus … estans en la personne de notre bienaimé messire Jan GEORGE dit HORDAL, docteur ez droicts et advocat au parlement de Thoulouse et au siege de notre justice de ce lieu, avons iceluy pour ces causes et autres bons aspects, nous  … prins, choisy et retenu, prenons, choisissons et retenons a ceste estat de docteur et lecteur ordinaire de nostre dite université et facultez susdite des loix et droictz canon et civil, pour desmaintenant et a l’advenir l’exercer fidellement, deuement et diligemment jusque …, aux droitz, honneurs, faveurs, franchises libertés, prééminentes prérogatives, immunités et emolumens, y appartenans et dépendans, tels et semblables dont autres nos docteurs et lecteurs de pareille retenue ont accoustumé joyr et joyront … et aux gages que cy après nous établirons et ordonnerons … Sy donnons en mandement à notre cher et féal conseiller le sieur de LENONCOURT, bailly de Saint Mihiel, conservateur demeurant en nostre université, ensemble a nostre cher et féal le sieur GREGOIRE, doyen de ladite faculté, et tous autres nos officiers, justiciers, hommes et subjects qu’il appartiendra que prises et receu par ledit conservateur, le serment dudit HORDAL en tel cas deu et requis, il le mecte et institue en professeur, et … dudit estat de docteur et lecteur, et d’icelluy le facent … et laissent joyr et user pleinement et paisiblement, ensemble des droicts, honneurs, faveurs, franchises, libertés, prééminentes prérogatives, immunités et émolumens susdits, sans luy mectre ou donner, ny  … estre faict, mis ou donné aucun trouble, … ou empeschement au contraire. Car ainsy noous plaist. En tesmoing de quoy nous avons a cesdites présentes signées de nostre main, faict mettre … nostre grand seel. Données en nostre ville de Nancy le septieme jour d’octobre mil cenq cens quatre vingt et sept. Signé Charles. Et sur le reply est escript parmonseigneur le duc … président des comptes de Lorraine et Barrois, maistre des requestes ordinaires. Présentes contresignée C. GUERIN … »



D’après Charles du LYS, contemporain de Jean I HORDAL, qui écrit dans son opuscule : « mais de Valtrin HORDAL, est descendu, par Nicole HORDAL, maistre Jean HORDAL, vivant aujourd’huy, docteur ès-droicts et professeur ordinaire », Jean I GEORGE dit HORDAL est le fils de Nicole HORDAL. Son père serait donc un certain X. GEORGE, probablement roturier, d’où le besoin d’anoblissement de Jean I HORDAL en 1596.

L’enquête préliminaire d’anoblissement est menée par Balthazar CROCK qui établit la note suivante :

Extrait de l'Information de la Noblesse de M. le docteur HORDAL, 1596.
(Tiré des papiers de Charles du Lys)

Ce jourd’hui septiesme jour de juin mil cinq cent no­nante six, je Balthazar Crock, poursuivant d'armes de S. A. au titre de Vaudémont, en vertu de la commission par escrit à moy adressée par Monseigneur le comte de Salin, maréchal de Lorraine, gouverneur de Nancy, etc, en date dudit jour 7ème du présent mois, en suivant les or­dres et renvois à lui faicts par Monseigneur le marquis lieutenant-général de S. A. en ces pays, pendant son ab­sence, me suis, à requête de Maître Jehan HORDAL, docteur en droit, l’un des quatre professeurs de l’Université du Pont-à-Mousson transporté exprès de Nancy à Toul au logis et domicile où pend pour enseigne l'image de saint Martin pour illec recepvoir toutes les preuves tant vocales que littérales que le dit Sieur HORDAL, vouldra exhiber et produire pour vérification de sa noblesse et extraction d’un des frères de la Pucelle. Selon ce qu’il a donné à entendre dans la requeste par lui présentée à sadite Altesse.

Parmi les témoins entendus figurent :

- Dame Isabeau Alber, veuve et relicte de feu Antoin Dailly, vivant sieur de Gibomel, à présent aagée de 51 ans, a dit qu’elle avoit entendu souvent ouy dire au défunct que le doyen de Toul estoit issu et descendu de la Pucelle de Domremy.

- Damoiselle Françoise DAILLY, veuve de noble homme Jehan de BONNAIRE, bourgeois de Vaucouleurs, soeur du sieur DAILLY, aagée de 60 ans, a dit que les HORDAL estaient qualifiés de parents par son frère qui estoit chef de la famille de la maison de la Pucelle.

- Damoiselle Barbe DAILLY, veuve et relicte de feu Mangin HIEROSME, dict la FEUILLE, résidante à Domremy, aagée de 50 ans, et soeur du sieur DAILLY, dit que le grand doyen, .... avoit fait empreindre les armoiries de la dite Jehanne en l’Eglise de Toul, que les HORDAL ont été par deux fois en son logis du temps de Blaise VINCENT son premier mary et qu’ils ont esté reçus en parents.

- Vénérable et discrète personne messire Estienne HOR­DAL, doyen et chanoine de Toul et chef du chapitre de cette église, agé de 66 ans ..., dit qu’il a tousjours ouy dire de ses prédécesseurs et signamment de feu Jean HORDAL, son père et d’Alix sa mère, et de feu mes. Claude HORDAL, son oncle paternel et son prédécesseur au doyenné et de Comtesse HORDAL, femme de Mansuy BOULENGER, soeur germaine des dits Claude et Jean HORDAL, qu’ils estoient descendants d’un nommé Estienne HORDAL et d’une nommée HAWY, sa femme, qui estoit fille de Pierre DAY, fils de Jacques DAY et d'Isabeau, sa femme, père et mère de Jehanne la Pucelle lesquels, oultre ladite Jehanne et Pierre auroient encore deux autres enfans, sçavoir Jacquemin et Jehan qui sont ceux, ainsy qui le déposant a entendu de mess. Claude HORDAL, son oncle, cy dessus mentionné, lesquels poursuivirent la justification d’icelle Jehanne après sa mort. Et que oultre lesdits mess. Claude, Jehan et Comtesse les HORDALS, seroient issus dudit Etienne HOR­DAL et de ladite Hawy un nommé Vautrin HORDAL ayeul dudit Maître Jehan HORDAL lequel mourut du temps que le marquis de Brandebourg amena des troupes en son pays, entre les bras de luy déposant, au lieu de Nancy, où il faisoit lors sa résidence en une maison joignant les Cor­deliers. Tellement que les enfants issus desdits Estienne HORDAL et Hawy, sont du nombre de quatre : sçavoir les dits Messire Claude, Jehan, Vautrin et Comtesse HORDAL. En raison de quoy seroit ledit sieur Maître Jehan HORDAL, sup­pliant, cousin au déposant, fils dudit Jehan HORDAL.

Ajoute qu’il a vu les armes de la Pucelle mises sur une verrière dans la salle de sa maison, que ces mêmes armes ont toujours été usitées sur leurs cachets. Qu'un cachet en or, portant ces mêmes armes, a été donné par Hawy elle même au grand doyen et qu’enfin ces ar­mes figurent sur la tombe dudit grand doyen, au portail de Barisey et à la cathédrale de Toul.

- Edeline, veuve de feu Claudin ROLLIN, demeurant à Barisey, agée de 75 ans, dit ..., que la nommée Hawy es­toit parente à la Pucelle de Domremy, à ce qu’elle a entendu souventes fois dire à son père, nommé Simonin HORDAL, fils d’Estienne HORDAL et d’une nommée Jehanne, sa pre­mière femme ; son mary fut au festin de ses nopces, ayant pour lors espousé ledit Estienne HORDAL, duquel elle a eu quatre enfants sçavoir Me Claude HORDAL, qui fut archi­diacre de Port et depuis grand doyen de Toul, Jehan HORDAL, père de Maître Estienne HORDAL, à présent grand doyen, Vautrin HORDAL, marié à Nancy et Comtesse HOR­DAL, mariée à Mansuy BOULENGER vivant à Barisey.

- Jean PERRIN dit de CREZILLES, citain de Toul, espousa, il y a 35 ans, Mansuette BOULENGER, fille de Mansuy BOULENGER et de Comtesse HORDAL, soeur du grand doyen Claude, laquelle Comtesse se disoit descendre d'un nommé Estienne HORDAL et de Hawy venue de Burey, que le dit Estienne estoit venu de race noble des frontières de France et s’estoit marié avec la dite Hawy, fille d’un nommé Pierre, frère de Jehanne la Pucelle.

Mansuette, sa femme agée de 50 ans, dit de même ..... 
(Archives de M. de Maleissye)




Suite à cette enquête, Jean I HORDAL est anobli le 10 juillet 1696 avec les lettres patentes suivantes :

Lettres de noblesse des sieurs Hordal Dulis, avec leur enthérinement, octroiées par le grand Duc Charles troisième en l’an 1596, à feu Maître Jean Hordal, vivant l’un de ses con­seillers d’État et Vice-Doyen des Professeurs de jurisprudence au Pont-à-Mousson.

Charles, par la Grâce de Dieu, duc de Calabre, Lor­raine, Bar, Gueldre, Marchis ; marquis du Pont à Mousson, comte de Provence, Vaudemont, Blamont, Zutphen, etc. A tous présents et advenir salut :

Lexcellance des princes, naturellement sesjouissant a exalter et authoriser ceulx qui, par leurs vertus, sçavoir et actes vertueux, se sont adonnéz à choses louables et di­gnes de recommandation et exercé en icelles, dont ils ont meritez, et à justes tiltres, méritent de prééminer pardes­sus les autres et d’estre libres, francs, et exempz et non sujets aux lois de basse et vile servitudes et, par conséquent, sont dignes et capables d’impêtrer et obtenir les bénéfices et gratifications des dits princes, qui à ses fins, facilement les leurs consédent et octroient, tant pour la recognoissance et rémunération de leurs venus cogneues et aprouvées de longues mains, que pour mouvoir et accroistre le courage d’autres de séforcer et de tendre, par tels moyens, à mé­riter de parvenir de conditions inférieures à tiltres plus hauts, nobles et supérieurs, au grand bien, proffit et utilité de toute la République.

A cest effect, nostre bien aimé et féal maître Jehan Hordal, docteur ez droits, jadis avocat au parlement de Toulouse et au siège de ce lieu et à présent l’un de nos quatre professeurs ordinaires en la faculté des droits civils et canons de nostre bien aymée fille université du Pont-à-Mousson, nous aiants remontré que par priviléges et bénéfices de feu d’heureuse mémoire Charles septiesme du nom, Roy de France, tiltres et qua­litéz de noblesse auroit esté accordé à la vertueuse Jehanne la Pucelle de Domremy ditte d’Orléans, à ses frères et à tout le paranté et lignée et à la postérité née et à naître tant en ligne masculine que foeminine du dit paranté et lignée de laditte Jehanne La Pucelle, pour ses magnanimes, martiaulx et héroïques exploits et pour les bons et agréa­bles services quel auroit divinement faicts à la couronne du royaulme de France et ainsi quest contenus aux pri­vileges de noblesse de laditte Pucelle et paranté d’icelle octroiée à Mung sur Yeure, au mois de décembre mil quatre cents vinct neuf, qui en copie attestée et soubscripte de Pierre Chevelle, notaire apostolicque nous à esté exi­bée en nostre conseil, et d’autant que par les preuves et thémoings administrés de la part dudit Hordal pour vé­rification de sa généalogie à la ditte Pucelle, suivant l’arbre qu’il en auroit dressé et représenté en nostre dit conseil avec les anquestes sur ce, diligeance de sa part et reçeue par Baltazar Croq, poursuivant d’armes à ce com­mis et député, il y a apparance vray semblable quil est issu de la paranté de la dite Pucelle.

Il nous auroit fait suplier que pour se ressantir du privilège à elle et à ceulx de son dit paranté, ainsi que dit est, concédé, luy voulus­sions octroyer de nostre grâce, declaration à luy et à ses an fans naiz et à naistre en léal mariage, et d’abondante grâce luy permettre et à sesdits anfans de porter les ar­moiries quon dit avoir esté de ladicte Pucelle ; concideré son estat et profession qu’il exerce depuis neuf ans en nous faisant service et au publique et sévertuan journel­lement dy continuer de bien en mieux : pour ces causes, et autres justes concidérations à ce nous mouvantes et pour l’expériance des vertus, prudomie, intégrité, fidélité, suffisance et diligeance qui sont en la personne du dict Hordal, mesme en contemplation de ses services passéz, respects des présents, et pour l’espérance des futurs, nous de nostre certaine sciance, grâce spéciale, plaine puissance et aulthoritéz souveraine : avons iceluy Hordal déclaré et déclarons noble et du tiltre de noblesse décoré et déco­rons par ses présantes, voulons et nous plaict, quil, ses anfans nez et à naistre, malles ou femelles, dessendans en loyal mariage, leurs postérité et lignées soient à toujours maintenues, traitez et réputez pour nobles en jugement et dehors, jouissent et usent librement de tout honneurs et libertéz, franchises, droits, priviléges et prérogatives dont jouissent et ont accoustumé jouir et user tous autres nobles, qu’ils puissent prandre et recevoir ordre de che­valerie, acquester chateaux, forteresses, seigneuries, han­tes justices, moyennes et basses et tous aultres fiefs et arrières-fiefs et nobles tenements et pocessions de quelles authorité et dignité quel soit, pour par luy, ses anfants, postérité et lignée, les tenir et posséder noblement et en jouyr plainement, paisiblement et perpétuellement, tous ainsy quautres nobles de nos païs peuvent de droits et ont accoustumé de faire, et comme si d’ancienneté ils étaient naiz et extraits de lignée noble sans qu’ils soient tenus ny puissent estre contraints de les vendre, laisser aliéner ny mettre hors de leurs mains en quelle manière que ce soit, sans aussi qu’ils soient tenus de nous en paier, ny de la déclaration présente, aucunes finances à Nous pour ce deues. Laquelle de grâce spéciale et pour le res­pect des choses susdites leur avons donné et octroié et en signe de la ditte noblesse et pour icelle décorer, avons à iceluy Hordal, à sesdits anfans et à leurs posterité et li­gnée tant naiee quà naistre dessendans deux en léal ma­riage comme dit est, octroié et octroious aux considéra­tions avant dites, les armoiries telles qu’on tient, la ditte Pucelle, ses frères et ceux de leur paranté, avoir porté et portent et qu'elles sont cy dessous anpraintes avec plaine puissance et authorité de les porter, qui sont : Dazur à l'espée d’argent émanchée et corronée d’or mis en pal accom­pagnée de deux fleurs de lis de mesme, timbré d’une Pu­celle au naturel couronnée d’or, aiant les cheveux épar­pillés, yssante d’un torty, le tout porté d’un armet monté couver d’un lambrequin aux métaux et couleur de l’escu ; vou­lons et nous plaict que ledit Hordal, ensemble sa postérité et lignée puissent porter les dits armoiries et en user do­rénavant en tous lieux comme tous autres nobles usent et ont accoustumé jouyr et user des leurs.

Si donnons en mandement à nos marréchaulx, sénéchaulx, baillis, pré­sidents et gens de nos comptes de Lorraine et Barrois, prévosts, procureurs généraulx, officiers ou leurs lieu te­nants et substituts et à chacun deux, si comme à luy ap­partiendra, que le dit Hordal, ses anfans, posteritez et lignée néez et à naistre en léal mariage, ils fassent, souf­frent et laissent jouyr plainement et paisiblement de nos présantes grâces, dons, et octrois d’anoblissement et de tout le contenu cy dessus, sans en ce leur faire mettre ou donner, ny souffrir estre faict, mis ou ordonné, ors ny pour l’avenir aucuns troubles destourbiers ou empêche­ments au contraire, nonobstant quelconques, loix, sta­t uts, uz et coustumes de nos peïs, ordonnances ou def­fences à ce contraire. Car tel est nostre vouloir. Prions en oultre et requerons tous roys, princes, comtes et barrons et autres seigneurs nos amis, alliéz et bienveillants que de l’honneur et privilèges de noblesses, ensemble de nos dites presantes graces, dons et octroys, ils fassent, sou­frent et laissent le dit Hordal, ses anfans et leur posté­rité, comme dit est, jouyr et user entiérement et paisi­blement comme autres nobles ont accoustuméz faire, sans permettre qu’ils y soient aucunement troublés ny empê­chéz, au contraire, comme en tel cas voudrions faire pour les leurs si requis en estions par eux. Et afin que ce soit chose ferme et stable à toujours, nous avons à ces dites presantes signées de nostre main, fait mettre et apan­dre nostre grand seel. Donné en nostre ville de Nancy, le dixième juillet mil cinq cent quatre vinct et seize, signé Charles.

- In capite desquelles lettres sont painctes les armes de son Altesse et au bas à costé, celles énoncée cy dessus et sur le reply : par Monseigneur le duc, etc., etc., les sieurs comte de Salms, maréchal de Lorraine et gou­verneur de Nancy, de Maillehanne, baillif de l’évêché de Metz ; de Mondreville, de Neufvelotte, baillif d’Apremont ; Mainbourg, maistre des requestes ordinaire, Remy, pro­cureur général de Lorraine ; Bardin, aussi maistre des re­questes ordinaire et de Malvoisin, trésorier général, présent. Signé de Laruelle, Registrata J. Remy, avec paraphes et scellés du grand séel de sa dîne Altesse sur cire verte, contre scellée de son scel secret en cire vermeille porté de deux queues pendantes de soie entremellée ; etc.


Jean I HORDAL épousa Sybille ESTIENNE (décédée entre 1650 et 1654, preuve n°139), fille de Didier ESTIENNE et de Perette MAHUSSON (preuve n°137), dont il eut :

1. Jean II           
Naissance    1590    (preuve  n° 125)
Mariage avec Jeannon MAULJEAN    < 1619    (preuve n° 127)
Décès    1631 à Bruxelles (BEL)    (preuve n° 128)
2. X.           
Naissance    1592    (preuve n° 140)
Décès    20.08.1609 à Pont-à-Mousson (54)    (preuve n° 140)
3. Nicole           
Naissance    1600    (preuve n° 141)
Mariage avec Bernard MAULJEAN    < 1636    (preuve n° 141)
Décès    < 1636    (preuve n° 141)
4. François           
Naissance    1602-1604    (preuve n° 142)
Décès    < 1656    (preuve n° 142)
5. Pierre           
Naissance    1602-1604    (preuve n° 143)
Décès    1688-1693    (preuve n° 142)
6. une fille X.           
Décès    28.07.1609 à Pont-à-Mousson (54)    (preuve n° 144)
7. Christophe           
Naissance    12.1609    (preuve n° 145)
8. Charles           
Mariage avec Marie RICHARD    15.12.1633 à Pont-à-Mousson (54)    (preuve n° 146)

Jean I HORDAL décéda le 09/08/1618. Il fut inhumé à Pont-à-Mousson (Claristes) le 10 du même mois (preuve n°138).


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