La généalogie descendante d'ARC du LYS est jonchée de mystères. Mais quelle enquête passionnante !
Je suis en cours d'écriture d'un livre pour partager le fruit d'années de recherche sur ce sujet, mais, en attendant (le travail d'écriture étant long et fastidieux !), j'ai décidé de diffuser quelques-unes de mes découvertes.
La généalogie d'ARC du LYS est souvent source de polémiques, de nombreux fragments généalogiques étant parfois remis en cause par la découverte de nouveaux documents. Je pense qu'il reste encore de nombreuses énigmes à résoudre et de nombreux points à éclaircir... La vérité se trouve encore dans les archives ! Mais au prix de longues et fastidieuses recherches...
Pour ce premier article, j'ai décidé de me focaliser sur les premières générations de la descendance, et, plus particulièrement, sur Etienne ou Thévenin du LYS.
Je vous préviens à l'avance : cet article va être très long ! Mais je pense qu'il vaut le déplacement pour les passionnés de la généalogie d'ARC du LYS car il rectifie une erreur généalogique propagée depuis des siècles !
Commençons par décrire la généalogie admise jusqu'à présent. Elle a pour origine le travail de Charles du LYS qui écrivit plusieurs ouvrages généalogiques sur la famille de Jeanne d'ARC (en 1610, 1612 et 1628). Reprenons ce qui est écrit dans son dernier ouvrage (1628) :
Claude, l'aisné, fut procureur fiscal és seigneuries de Greux et Domp-Remy, et se nommoit toujours Claude du LIS, comme il se void par plusieurs contracts qui se sont conservez en bonne forme, entre autres est, l'un du 19 avril 1483, par-devant de Murey, notaire à Neuf-Chastel, en lorraine ; l'autre, du 20 avril 1489, signé de MARCHEVILLE, sieur de Seraumont et de Greux en partie ; et scellé du sceau armorié de ses armes, qui sont les mots dudit contract. Le troisiesme est en datte du 20 septembre 1490, passé pardevant Estienne GIRARD, curé de Greux et de Domp-Remy, prestre, notaire juré en la Cour de Toul, qui est un partage d'entre ledit Claude du LIS, et Jean THIESSELIN, son beau-père, à cause de Nicolle THIESSELIN, femme d'iceluy du LIS. Le quatriesme est en datte du 4 juillet 1498, par lequel les seigneurs de Domp-Remy et Greux-surMeuse, cèdent quelques héritages audit Claude du LIS, leur procureur èsdites seigneuries, en la fin duquel contract est dit en ces mots : Et pour tesmoignage de vérité, nous, Jean, comte de Salme, devant nommé, ès-noms et nous faisant fort de nos Conseigneurs, comme dessus, avons fait appendre nostre sceau à ces présentes lettres qui furent faites fan que dessus. Et le cinquiesme est datté du 11 juillet 1503, passé et signé par Girard THIERRELY, prestre, curé de Greux et Domp-Remy, notaire juré de ladite Cour de Toul. Esquels cinq contracts il est tousjours nommé Claude du LIS, lequel mourut peu après ledit dernier contract, sans enfans.
Quant à Marguerite du LIS, elle fut menée par son ayeule, mère de ladite Pucelle, à Orléans, vers messire Pierre du LIS, chevalier, son dernier fils, frère de ladite Pucelle, et oncle d'icelle Marguerite, laquelle se maria à un gentilhomme son voisin, Antoine de BONNET, escuyer, sieur de Monts, en la paroisse de Sainct-Denis en Vaux, près d'Orléans; et laquelle recueillit par après, en l’an 1503, la succession de Jean du LIS, fils aisné dudit Pierre du LIS, son oncle, décédé sans enfans audit Orléans, comme sa cousine germaine, ainsi qu'il sera justifié cy-après.
Reste Estienne, ou Thévenin du LIS, qui eut trois enfans, Claude, Didier et Didon ; ledit Claude du LIS, l'aisné, fut prestre et curé de Greux et Domp-Remy, qui ne s'est jamais autrement surnommé que du Lis, et en plusieurs de ses escrits qu'il a laissez en latin, se nommoit Claudius à LILIO; duquel nous ne représenterons qu'une seule pièce entre plusieurs autres, qui est un testament solemnel et notable qu'il fit, escrit et signé de sa main, sous ce mesme nom de Claude du LIS, en présence de sa mère et de son frère, le 8 novembre 1549. Lequel testament, après son decez fut reconnu par sadite mère et sondit frère par-devant un notaire public de la Cour de Toul, le 16 mai 1550, et signé BOLETI. Par lequel après vingt-neuf legs pieux qu'il laisse à diverses églises, et plusieurs pauvres personnes, et neuf autres legs qu'il fait aussi à cinq niepces, pour aider à les marier, et à quatre nepveux pour les faire estudier, veut estre enterré en l'église Sainct-Remy dudit Domp-Remy, dans la Chapelle Nostre-Dame de la Pucelle, où il dit que sont enterrez et reposent les corps de ses prédécesseurs, et pour ayder à l'entretenement dicelle, donne et lègue dix francs de rente; comme de fait cette chapelle est encore aujourd'huy appellée la chapelle de la Pucelle et des DU LIS, entretenue et réparée de leurs bienfaicts. Pour le regard de Didon du LIS, sa sœur, elle fit pareillement une donation fort solemnelle ausdits quatre nepveux et cinq niepces tant d'elle que dudit Claude du LIS, son frère, lors décédé, pour estre tous enfans dudit Didier du LIS, son autre frère, dès lors aussi décedé depuis le testament dudit feu Claude du LIS, leur dit frère; lesquels quatre nepveux et cinq niepces sont par elle spécifiquement désignez par noms et surnoms au contract de ladite donation, et par ordre de leur naissance, en ces mots : « Fut présente en sa personne noble femme Didon du LIS, vefve feu Thevenin THIERRELY et demeurant à Domp-Remy-sur-Meuse, laquelle a reconnu, que pour le bon amour qu'elle a et peut avoir de Aurry COLIN, dit des HAZARS au nom et comme administrateur des corps et biens de Jeanne du LIS, sa femme, Claudin du LIS, Antoine du LIS, Françoise du LIS, Didon du LIS, Colas du LIS, Barbe du LIS, Nicole du LIS et François du LIS, tous enfans de feu noble homme Didier du LIS, leur père, et que aussi plaist à ladite donateresse : elle a donné et donne, etc ». Et est ladite donation fort ample, passée par-devant Jaspard BERNARD, et Claudin COLLET, tabellions jurez et establis en la chastellenie et prévosté de Gondrecourt, de par nostre très-redouté seigneur M. le duc de Calabre, de Lorraine, Bar, etc. (qui est la qualité que prennent lesdits notaires par ledit contract) ; signé Bernard, COLLET, et scellé. laquelle donation est en outre insinuée cinq ans après du vivant encore de toutes les parties, par sentence et acte judiciaire du Bailly de Chaumont, en ces mots : « A tous ceux, etc., Jean LE GENEVOIS, escuyer, sieur de Comignon, conseiller du Roy nostre Sire, lieutenant général au bailliage et siège présidial de Chaumont en Bassigny, salut. Sçavoir faisons que ce jourd'huy, mercredy 26 janvier 1557, à l'expédition des causes ordinaires, en présence du procureur du Roy, sont comparus Didon du LIS, vefve feu Estienne THIERRIEL, par maistre Pierre GAUCHER, son procureur, d'une part et Aurry des HAZARS, au nom et comme mary et administrateur des corps et biens de Jeanne du LIS, sa femme, Claude du LIS, Anthoine du LIS, Françoise du LIS, Didon du LIS, Nicolas du LIS, Barbe du LIS, Nicole du LIS et François du LIS, tous enfans de feu noble homme Didier du LIS, par maistre Jacques PICARD, leur procureur, et encore ledit Aurry en personne, d'autre part ; lesquelles parties nous ont présenté lettres de donation faites et passées sous le scel du tabellionnage de Gondrecourt, le 26 février 1552, par ladite Didon du LIS, vefve, au profit des susdits, etc. ». Et est signé GUEVARRE et scellé. La qualité d'iceluy Didier du LIS se trouve vérifiée tant par un contract passé de son vivant par-devant Varneson SIMON, prestre, notaire juré en la cour de l'officialité de Toul, le 22 février 1548, par lequel Dieudonné de MASSEY, soy faisant fort de Marguerite, sa femme, vend à noble homme Didier du LIS, archer, et damoiselle Nicolle de BRISSEY, sa femme, les héritages qui y sont mentionnez, et est ledit contract signé Simon et scellé ; que par une enqueste faite le 8 juin et autres jours ensuivans 1596, par Balthazar CROK, poursuivant d'armes de Monsieur le duc de Lorraine, au tiltre de Vaudemont, par commission du sieur comte de SALME, mareschal de Lorraine, gouverneur de Nancy, en datte du septiesme dudit juin, à la requeste de maistre Jean HORDAL, docteur ès-droits, et l'un des quatre professeurs en iceux en l'université de Pont-à-Mousson, à présent conseiller d'Estat de son Altesse, pour la preuve de sa noblesse et extraction de l'un dés frères de la Pucelle dont il sera plus amplement parlé cy-après. En laquelle enqueste le premier tesmoing est damoiselle Isabeau ALBER, vefve Antoine du LIS, vivant sieur de Gibaumel, fils aisné dudit Didier du LIS. Les deux et troisiesme tesmoings sont damoiselle Françoise du LIS, vefve noble homme Jean DEBONNAIRE, demeurant à Vaucouleur, vivante encore à présent 1613, aagée de huictante et deux ans, et Barbe du LIS, vefve Mongin HIEROSME, demeurant à Domp-Remy, aussi vivante, aagée de soixante et seize ans, filles dudit Didier du LIS, et sœurs dudit Antoine du LIS, sieur de Gibaumel, leur frère aisné. Et entre autres tesmoings est messire Estienne HORDAL, doyen de l'église de Toul, aageé de soixante et six ans, qui dépose que ledit sieur de Gibaumel, fils dudit Didier du LIS, estoit notoirement reconnu pour chef des armes de ladite Pucelle, et d'abondant atteste et dépose avoir veu plusieurs fois Hallouys du LIS, vefve Estienne HORDAL, son ayeul, et elle fille de Pierre du LIS, frère de ladite Pucelle, qui mourut, dit-il il y a environ soixante ans, aagée de plus de quatre vingts ans, comme la généalogie en sera représentée cy-après. Disent d'ailleurs la plus part des tesmoings de ladite enqueste, que messire Hector du LIS, évesque de Toul, estoit de la parenté de ladite Pucelle.
ll est vray que le nom DU LIS, qui est bien et nettement exprimé par tous les contracts susdits, est escrit en ladite enqueste comme il est prononcé vulgairement par l'idiome grossier du pays, qui est DALIS pour DU LIS, comme il est notoire qu'on y prononce communément et qu'on escrit quelquesfois grossièrement encore aujourd'huy une fleur dalis, pour une fleur de lis. La vérité duquel nom toutesfois se reconnnoist assez par la force des généalogies, vérifiées par les contracts qui portent ledit nom DU LIS quasi partout, et par la conversion d'iceluy en latin, qui se trouve a LILIO ; et encore par la généalogie entière de l'autre frère de ladite Pucelle, Pierre du LIS, laquelle sera incontinent représentée et vérifiée, en laquelle ne se trouve jamais ledit nom DU LIS avoir esté douteusement escrit ne changé. Ce Didier du LIS donc, fils de Thévenin ou Estienne du LIS, son père, ou petit-fils ou nepveu en terme de droit, de Jean du LIS, prévost de Vaucouleur, son ayeul, et frère germain de la Pucelle, ayant fait profession des armes en qualité d'archer et de gendarme de la compagnie du grand duc de GUISE, qui fut tué au siége d'Orléans, laissa ledit Antoine du LIS (ou DALIS, à la mode du pays), son aisné, chef des armes de la parenté de ladite Pucçlle, comme il a esté dit, pource que Claude, Nicolas et François du LIS, ses autres frères, moururent sans enfans masles. Lequel Antoine continuant la profession des armes, fut commissaire de l'artillerie dudit sieur duc de Lorraine, et a laissé six enfans qui vivent aujourd'huy, cousins au cinquiesme degré de ladite Pucelle. L'un, Jean-Jacques DALIS, escuyer, sieur de Gibaumel, comme son père, et y demeurant, gentilhomme de grande valeur et mérite, qui conserve les tiltres et armes de la maison, comme chef et l'aisné de cette branche, lequel sous cette recommandation a espousé la fille de M. de LESPINE, lieutenant des gardes du duc de Lorraine. L'autre est Claude DALIS, sieur de Scefonds, près Vaucouleur, aussi gentilhomme de singulière érudition, demeurant audit Vaucouleur, des plus capables et recommandez du pays. Les quatre autres sont filles, l'une damoiselle Claude DALIS, mariée à François de NAVES, escuyer, sieur dudit lieu, demeurant à Champigney, qui est du temporel de l'évesché de Toul. L'autre, damoiselle Catherine DALIS, qui a espousé M. Louis MASSIS, lieutenant général au bailliage de Champuis du comté de Bourgogne. Les deux autres filles ne sont mariées. Les preuves desquels derniers nommez de ladite parenté et généalogie de Jean du LIS, frère de ladite Pucelle, sont trop récentes et communes au pays, pour en faire icy plus particulière description. Ne se peut obmettre que l'une des filles dudit Didier DALIS, sœur dudit Antoine, sieur de Gibaumel, nommée Didon DALIS, fut mariée à feu Girard NOBLESSE, maire de Domp-Remy, et est morte en cette année seulement, vefve d'iceluy, et aagée de plus de quatre-vingts ans, qui a laissé M. Claude NOBLESSE, son fils, à présent curé de Domp-Remy, reconnu pour noble et des plus hommes de bien de sa profession.
En résumé, la généalogie proposée en 1628 par Charles du LYS pour cette branche était la suivante :
Quelques années plus tard (en 1631), Charles du LYS rédigea une note avec des informations complémentaires :
Généalogie des descendants de Didier DU LYS, fils de Estienne ou Thevenin DU LYS qui estoit le fils aisné de Jean DU LYS, prevost de Vaucouleurs, frère de la Pucelle d'Orléans.
Ledit Didier DU LIS a toujours porté les armes et le dit nom DU LYS, ou du moins DALI, suivant l'idiome du pays. Comme ses prédécesseurs, il a esté en grandes charges et honneurs au pays de la naissance de ladite Pucelle, tant à cause de lui que des alliances qu'il a prins. Il étoit seigneur de plusieurs villages circonvoisins de Domremy et dudit Domremy en partie : Jubainville, Massey-soub-Brisi, Vanne et Aillan. Il espousa Nicole de BRISI qui estoit de grande maison, car elle estoit fille de Antoine de BRISI, son père, qui estoit sieur de Gros-Gibomel, Vanne, Eureuffe et en partie de Goussaincourt, avec le Roy et M. le duc de Lorraine. Il demeuroit à Brisey duquel lieu il estoit seigneur voué, comme de Saulsures et Monlatrois, qui sont du temporel de l'église de Toul.
Laquelle seigneurie n'estoit aultre sinon qu'à cause que soub l'authorité de quelque seigneur de crédit sur les lieux, lesdits villages estoient exempts des courses et logements des gens de guerre et se vouoient à eux comme à lieux dits tutélaires et, à ces considérations, estoient appelés seigneurs voués desdits villages, qui leur rendoient par chacune année, quelque tribut de recognoissance en argent ou aultre chose. Ledit Anthoine de BRISI avoit espousé Jeanne de LENONCOURT, qui a toujours esté et est encore à présent l'une des plus nobles, anciennes et riches familles de Lorraine, car entre plusieurs lieux qu'il estoit seigneur, le lieu de Nancy leur appartenoit, qui est la plus importante et meilleure place de Lorraine, les ducs de laquelle ont acquis le dit Nancy, de la maison des dits de Lenoncourt, pour en faire leur cour et demeure, comme ils font encor à présent. La demeure desdits ducs estant auparavant en ung chasteau appelé Amanses, distant du dit Nancy d'environ deux lieues. Ledict Anthoine mourut et fust inhumé avec Jeanne, sa femme, audit Brisi, en l'église paroissiale du dit lieu, en une chapelle par luy fondée, appelée Saint-Antoine par son nom. En laquelle chapelle est une image de saint Anthoine, levée sur un pied-destail où ils reposent. On voit aussi encore aujourd'huy aux vitres d'icelle les armes du dit Anthoine et Jehanne sa femme, entre aultres une croix rouge dentelée à fond d'or qui sont celles dudit NANCY.
Ledit Didier DU LIS et Nicolle sa femme, qui après le trespas de ses père et mère, succéda à partie desdites seigneuries pour joindre à celles du dict DU LIS, contigues et voisines, moururent au lieu de Jubainville de la maladie et voulurent estre inhumés, avec son père Estene ou Thevenin DU LIS, en l'esglise paroissiale de Masy-soub-Brisi, attenant au village de Domremy, et on voit encor aujourd'hui comme il estoit appelé DU LIS et qu'il estoit seigneur comme cy-dessus a esté dit, par une fort belle et ancienne tombe qui est encore à présent dans la dicte esglise de Masey, sur laquelle est gravée une figure d'homme armé de toutes pièces avec le timbre, au quart de laquelle sont aussi quatre grandes armoiries ; la première, celle concédée aux frères et parens de la dicte Pucelle : l'aultre, les armes de BRISI. Les deux aultres en bas sont celles de DOMREMY et de NANCY, et à l’entour d’icelle tombe est en escript ces mots : « Cy gist noble homme Didier DULIS et damoiselle Nicolle de BRISEY, sa femme, en son vivant seigneur de Masey, Jubainville, en partie, Vaux et Aillan, qui mourut en l'an 1557 : priez Dieu pour leurs âmes ».
Ledict Didier DULIS, laissa neuf enfants, l'un desquelles fut damoiselle Françoise DULIS, sœur germaine d'Anthoine DULIS, chef de la maison. Les aultres sont spécifiés au recueil des louanges de la Pucelle, en l'art, du testament de Didon DULIS, leur tante et est aussy remarqué le nom de la dicte demoiselle Françoise DULIS, en une certaine requeste faite par le sieur HORDAL, comme tesmoinge, laquelle Françoise reçut en partage partie des seigneuries de Gibaumel, Eureuffe, Vanne et Aillan, villages attenant l'un à l'autre, et espousa noble Jean de BONNAIRE, demeurant à Vaucouleurs proche desdits lieux, laquelle Françoise eut plusieurs enfants du dit sieur de BONNAIRE, entre aultres M. Théode de BONNAIRE qui fut prestre et chanoine audict Vaucouleurs et président des dicts chanoines, lequel après avoir fait un ample testament, portant divers legs pieux aux églises et aux pauvres, mesme à ses nepveux, décéda depuis deux ans en ça (1629) audit Vaucouleurs et voulut estre inhumé avec ladite damoiselle Françoise, sa mère, et fondée par son dit testament, une belle chapelle au nom de la parentelle. Ung aultre enfant de la dite Françoise fust damoiselle Jacquotte de BONNAIRE, sœur du dit sieur Théode, qui espousa noble homme, sieur Nicolas FRANSQUIN, qui s'ayant adonné aux lettres, faisoit profession de l'art de pharmacien, qui fust ung des plus experts audit art du pays.
La dicte Jacquotte eut de luy quatre enfants. Damoiselle Françoise FRANSQUIN qui porte le nom de sa grand-mère et qui a espousé M. Jacquin BEGUIGNON, licencié en lois et advocat au parlement, gruyer des eaux et forests de la prévosté de Vaucouleurs, ung des bons offices dudict lieu et des meilleures maisons de Vaucouleurs, qui fut élu par son oncle Théode de BONNAIRE pour exécuteur de son testament, avec M. Claude FRANSQUIN, qui est aussy des enfans de la dicte demoiselle Jacquotte, lequel sieur Claude a succédé au canonicat de son oncle et par sa résignation de nommer pour desservir la chapelle qu'il a fondée ; les deux autres ne sont mariés savoir : M. Jean FRANSQUIN, qui a suivi la profession de son père, et l'aultre demoiselle Anne FRANSQUIN.
La dicte demoiselle Françoise FRANSQUIN a du dit BEGUIGNON, deux petites filles âgées de trois à quatre ans, l'une Françoise au nom de sa grand'mère, l'autre Catherine BEGUIGNON.
En résumé, la généalogie proposée en 1631 par Charles du LYS était la suivante :
Mais ce qui est le plus intéressant, dans cette note, ce sont les descriptions des églises paroissiales de Brixey et Maxey-sous-Brixey.
En effet, il nous apprend la présence, dans l'église de Brixey, d'une tombe dans la chapelle Saint-Antoine, ainsi que de vitraux aux armes "de BRISI" et "de NANCY". Il en conclut alors, trop précipitamment et à tort, que le couple était Antoine de BRISSEY et Jeanne de LENONCOURT, et il en fait les parents de Nicole de BRISSEY. Il a été depuis prouvé que le couple était en fait François de BRIXEY et Jeanne de GOMBERVAUX (dont le père, Errard de NANCY, seigneur de GOMBERVAUX, était prévôt de Gondrecourt en 1465. Ses armoiries sont dans le catalogue des sceaux de Meurthe-et-Moselle, d'Edmond des ROBERT, n°2211).
De plus, il nous apprend la présence, dans l'église de Maxey (où, d'après lui, fut inhumé Etienne ou Thévenin DULIS), la tombe de Didier DULIS et Nicole de BRISEY décorée de 4 grandes armoiries :
DU LYS BRISI
DOMREMY NANCY
Cette information nous permet de conclure qu'il y a, dans l'ascendance de Didier du LYS, un membre de la famille THIESSELIN. Son père, Etienne ou Thévenin du LYS, aurait-il épousé, comme son frère Claude, une THIESSELIN ?
Vingt-trois ans plus tard, en 1654, Mathieu de GOUSSANCOURT publiait son "Martyrologe des chevaliers de Saint Jean de Jérusalem", dans lequel figurait François du LYS, fils de Didier du LYS et Nicole de BRIXEY, chevalier de cet ordre, mort en faisant la guerre aux infidèles l'an 1580.
La généalogie présentée est concordante avec celle de 1631. Seules quelques précisions sont ajoutées :
DU LYS BOIXE ou BRISE
Remarque : les armoiries SERAUMONT ressemblent fortement à celles des THIESSELIN ou DOMREMY.
Il est à noter, par ailleurs, la présence d'un Thiesselin de SERAUMONT, clerc de Maxey-sous-Brixey en 1399 :
13 octobre 1399 : testament de Jehan de Bourlémont, avec un codicile.Signé de la main Jehan Oudinot de Marcey dessoubz Brixey, clerc nottaire jurei de la dicte court de Toul … Henri Malebarbe, chappellain de la chappelle de l’Ile de Dompremey, et Thiesselin de SERAUMONT, clerc demourant audict Marcey, tesmoings ad ce apellés et requis.S. J. de Marcey
Thiesselin de VITEL, père de Jean THIESSELIN et grand-père de Nicole THIESSELIN, était présent à Maxey en 1419. En effet, il fut fait prisonnier par Robert de SARREBRUCK à la bataille de Maxey-sous-Brixey du 06/07/1419. Une fois sa caution payée, il s'établit à Domrémy où il épousa une certaine Jeannette (qui fut l'une des marraines de Jeanne d'ARC) et où il exerça, lui aussi, la profession de clerc. Thiesselin de VITEL était-il le fils de Thiesselin de SERAUMONT ?
Tout ceci confirme la présence, dans l'ascendance de François du LYS, d'un membre de la famille THIESSELIN, au vu de la description des armoiries THIESSELIN/DOMREMY/SERAUMONT.
Passons maintenant plusieurs siècles pendant lesquels de nombreux nouveaux documents furent retrouvés dans des archives départementales. Ces découvertes mirent à mal de nombreux fragment généalogiques et semèrent la polémique, certaines familles descendantes passant pour des usurpatrices.
En 1878 et 1879, E. DEBOUTEILLER et G. de BRAUX publièrent un livre ("La famille de Jeanne d'ARC") et son complément ("Nouvelles recherches sur la famille de Jeanne d'Arc"). Ils prirent le parti de ne pas mettre à mal certaines familles officiellement reconnues comme descendantes de la famille de la Pucelle. Leur synthèse généalogique fut donc consensuelle et ne prit pas en compte toutes les remises en cause des siècles passés.
La généalogie proposée en 1879 par DEBOUTEILLER et DE BRAUX est la suivante :
Enfin, pour terminer cette chronologie des généalogies successives, je ne peux passer sous silence le travail remarquable d'Henri MOREL, présenté dans son ouvrage "La noblesse de la famille de Jeanne d'Arc au XVIème siècle" en 1972. Son analyse critique de toutes les généalogies antérieures, et notamment celle présentée par de DEBOUTEILLER et DE BRAUX, mit en lumière de nombreuses incohérences. Il proposa alors une généalogie très épurée mais uniquement fondée sur une base documentaire lui paraissant fiable. Bref, il remit enfin un peu de logique dans ce sac de noeuds généalogique qui en manquait cruellement depuis des siècles !
La généalogie proposée en 1972 par Henri MOREL est la suivante :
Très prudent, Henri MOREL précisait que sa généalogie très épurée n'avait pas la prétention d'être exhaustive et qu'aucune certitude, en l'état actuel des connaissance, ne pouvait être énoncée : certains parents possibles de la pucelle n'y figuraient pas parcequ'il n'avait retenu que les parents probables (avec leurs probables liens de parenté) d'après des actes notariés ou des témoignages qui lui avaient paru dignes de foi.
Henri MOREL avait bien raison d'être méfiant ! En effet, l'année dernière, j'ai trouvé, aux archives départementales de Meurthe-et-Moselle (B726 n°79), des documents qui remettent en cause les généalogies propagées depuis des siècles.
Ces documents concernent la partie française de la succession de Claude du LYS, curé de Domrémy, sur laquelle le roi de France Henri II fit valoir son droit d'aubaine. Pour rappel, le droit d'aubaine était un droit de reprise de la succession d’un étranger non naturalisé.
Le premier document date du 09/03/1550. C'est un extrait du registre du bailliage de Chaumont :
Entre maistre Jacques SYMON, receveur ordinaire au bailliage de Chaumont, commissaire député à la succession de feu messire Claude DALY, en son vivant prêtre curé de Domprémy sur meuse, comparant par DEMARISY son procureur d’une part et Didière, veuve de feu Touvenin THIRIOT demeurant à Domprémy et Didier DALY demeurant à Maxey-sous-Brixey, par défaut d’héritiers dudit feu messire Claude comparant par VAULCHIER leur procureur d’autre part. Ledit demandeur a requis qu’il soit dit que les fruits des héritages dont il est question soient baillés et délaissés au plus offrant et dernier enchérisseur suivant l’ordonnance et pour en faire publication commission lui soit octroyée et que les meubles de ladite succession lui soient mis en ses mains, le tout à la considération du droit à qui il appartiendra et que ceux qui les détiennent soient contraints en vider leurs mains par toutes voies ... raisonnables ce que nous apporte Monsieur le procureur du roi et requérant nonobstant que lesdits défendeurs aient requis délai pour en revenir duquel ils ont été déboutés. Ainsi signé BELAVOYNE.
Pour résumer, une partie de la succession de Claude du LYS, curé de Domrémy, semblait vouée à une mise aux enchères malgré une demande de délai de la part de Didon du LYS et Didier du LYS (qui fut refusée).
Le second document date du 22/06/1550. C'est une lettre du roi de France Henri II qui fait valoir son droit d'aubaine sur la partie française de la succession de Claude du LYS et qui décide de l'octroyer à Bernard et Gérard de HANDRESSON :
Aujourd’hui 22ème jour de juin l’an 1550, le roy étant à Saint Germain en Laye a donné et octroyé à Bernard et Gérard de HANDRESSON, frères, archers de la garde écossaise, l’aubaine des biens qui appartiennent à feu messire Claude DALLY, prêtre et natif du pays de Lorraine, décédé en ce royaume sans avoir obtenu dudit seigneur ni de ses prédécesseurs aucune lettre de naturalité ni congé de ses seigneurs. Et en a icelui seigneur commandé expédié aux défendeurs les lettres dudit don en forme déclaration préalablement faite par justice et juges compétents à moi, Monsieur de MASCON, grand aumônier présent. Signé en dessous : de LAUBESPINE.
A tous ceux qui ces présentes lettres verront, Jehan MOGEOT, prévôt en garde pour et de par le roi notre sire de la prévôté de Vaucouleurs et garde de par ledit seigneur du scel de ladite prévôté savoir faisons que par devant nous, gardes dessus nommés, Guyllaume de RAMERUZ, notaires royaux en ladite prévôté, furent présents et comparants en leurs personnes nobles hommes Gérard DANDRESSON, écuyer, seigneur de Lisle, d’une part, Didon DALY, veuve de feu Thouvenin THIRIOT, demeurant à Domprémy et Didier DALY, aussi écuyer, demeurant à Maxey-sous-Brixey, d’autre part. Lesquelles parties pour raison du droit prétendu par ledit seigneur de Lisle par don du roi notre sire à lui fait de tous et chacun les biens successions échues au roi monseigneur par droit d’aubaine par la mort et trépas de feu messire Claude DALLY en son vivant curé dudit Domprémy, fils de ladite Didon, frère dudit DALLY. Ledit don dudit sire roi fait et passé le 22 juin dernier, ledit sire roi étant à Saint Germain en Laye, signé de LAUBESPINE, dont il est apparu audits notaires et les dits seigneurs DANDRESSON à ce jourd’hui donne, cède, quitte, remets et transporte audits Didon et Didier DALLY tout droit en raison et action qu’il a au moyen de ladite donation à lui faite par le roi nostre sire au moyen dudit aubenaige peut et doit avoir en tous lesdits biens et successions dudit défunt messire Claude DALLY assis et situés en pays et subjections du roi et de ce ledit seigneur de Lisle s’en est démit et dévêtu es mains desdits Didon et DALY à leurs profits moyennant et parmi le prix et somme de 200 écus sols que lesdits Didon et Didier DALY sont tenus bailler et devoir audit seigneur de Lisle en cette manière. C’est assavoir 100 écus sols et les autres 100 écus sols au jour de nativité nostre seigneur prochain ... desquels 100 écus sols payables au jour de Noël. Lesdits Didon et Didier DALY ont obligés tous leurs biens que comme tout ce lesdites parties respectivemement et chacune d’elles ont reconnu et confessé tenir pour agréable forme et établi à toujoursmais en présence desdits notaires. Et a ledit sieur de Lisle pour sûreté et garantie dudit droit d’aubaine baillé et mis es mains desdits Didon et Didier DALY lesdites lettres de don du roi promettant que, au cas que pour raison du fait de ladite donation et droit d’aubainage aucuns voulaient inquiéter lesdits Didon et DALY son fils en ce cas prendre le fait et cause pour eux les garanties de rendre indemne desdites poursuites envers et contre tous. Et lesquels 100 écus sols ont été présentement ... délivrés ... audit sieur de Lisle en présence desdits notaires dont il s’en est tenu pour content. Promettant icelles parties et chacune d’elles avoir tenu pour agréable. Icelles scellées du scel, ferme et établi tout ce que dessus en la forme que dit et renoncent à toute chose à ces présentes contraire. En témoignage de ce notre garde dessus nommé avons avec les Guyllaume de RAMERUZ, notaires, signé lesdites présentes. Icelles scellées du scel de ladite prévôté et des notaires en contre scel faisant tous droits faits et passés le 22ème jour de septembre 1550. Ainsi signé J. MOGEOT et G. RAMERU.
Ce document revêt une importance capitale ! En effet, il définit clairement que Didon du LYS, veuve de Thouvenin THIRIOT, était la mère, et non la soeur, de Didier du LYS, écuyer, et de Claude du LYS, curé de Domrémy.
Henri MOREL avait donc bien presenti les choses : il n'y avait bien qu'une seule et unique Didon DALY, fille de Claude DALY et Nicole THIESSELIN, et femme de Thouvenin THIRIOT dit DALY, avec qui elle eut deux enfants : Claude et Didier THIRIOT dit DALY.
Pour rappel, lors de l'enquête de 1551, l'un des nombreux témoins, Mathieu GILLES, praticien, demeurant à Roye, tint les propos suivants :
Et dict aussy ledict déposant ou païs dudit Vaucouleur avoir veu es mains d’auccuns personnages des noms desquels n’est recordz luy déclarans, de la lignée de Jehanne la Pucelle, certains tiltres, procédures et sentances par lesquels il luy est apparu qu’ils estoient renvoyés, par aucthorité de justice, comme gens francs et exempts de tout impoz et subcides qu’on leur pourroit imposer et jouir desormais de l’estat de noblesse tant en ligne masculine que foeminine. Et par espécial ung nommé Claude DALY et Didier DALY son frère, enfans de Didon DALY, et d’ung Moricet THIERRET, qui se disoient parents de ladicte Jehanne la Pucelle et telz estoient tenuz et repputés audict Dompremy et aux environs, à cause de laquelle Jehanne la Pucelle eux tous jouissoient et jouissent encore de présent dud. tiltre et privillege de noblesse, vivant librement sans servitude comme à gens nobles appartient de faire.
Le dernier document de la cote B726 79 date de mai 1551. Il s'agit d'une requête présentée par Didier du LYS à Monseigneur et Madame de VAUDEMONT, dont il est le vassal, afin qu'ils l'aident face aux tourments qu'il subit de la part du procureur du roi de France au lieu de Chaumont :
Maxey sous Brixey. Requête présentée en 1551 aux Excellences de Madame et de Monseigneur de VAUDEMONT.
Aux Excellences de Madame et Monseigneur de VAUDEMONT
Didier DALLY, votre très humble et très obéissant vassal demeurant à Maxey-sous-Brixey, bailliage de Vosges, vous fait remonter que depuis un an entier ou environ feu messire Claude DALLY en son vivant curé de Domprémy sur Meuze, son frère, duquel il est seul héritier et luy auroit délaissé quelque peu d’héritages roturiers qu’il avait acquesté audit Domprémy. Sur lesquels héritages le procureur pour le Roy au lieu de Chaumont y auroit mis la main disant iceux acquêts être faits au Royaume, et que ledit feu son frère étoit nation Lorrain. Parquoy le Roy en auroit fait présent à un sien archer tenant lesdits héritages à luy acquis et résignés comme aubaine néanmoins que ledit suppliant ait en appointement mis ledit archer que luy coûte plus de 200 écus dont toutefois ledit procureur à cause d’office moleste [c'est-à-dire tourmente] journellement ledit remontrant aider de poursuivre le comte de SALM pour ses reprises dudit lieu de Maxey disant ledit procureur que feus les comtes de SALM en ont repris du Roy ce que totalement est inconnu audit remontrant. A cette cause retourne vers votre excellence, suppliant icelles avoir égard à ce que dessus et ordonner vos bons plaisirs afin que ledit remontrant ne perde son bien ce faisant il vous servira de bien en mieux et si priera Dieu pour vous.Vue en Conseil la présente requête Nous en absence de Monsieur de VAUDEMONT, notre frère, Mandons au procureur du Bassigny qu’il s’informe du fait mentionné en ladite requête et en avertisse les président et gens des comptes à Bar pour du par après nous faire ample rapport avec leur avis et y être pas nous ordonné comme verrons au cas appartenir. Expédié à Nancy le penultième jour de mai 1551 [29/05/1551].
Ledit bailli de Vosge et Nancy, abbé de Saint-Martin, sr de Neuflotte et Me Loys de LA MOTHE, maistre des Requêtes, présents.
Le procureur du Bassigny satisfaisant en totale ... du tresumble décret de L’excellence de Madame ci d’autre part en même feuille ... sur l’opposition d’une requeste à icelle présentée de la part de Didier DALLY y dénommé avertit les sieurs président et gens des comptes du duché de Bar qui ladite requête ... à entendre contient vérité comme en partie ... par aucun extrait dument collationnés ... toutefois à quelle occasion le procureur du roi prétend le lieu de Maxey sous Brixey être reprise dudit sieur SYMON qu’il a entendu du clerc juré de Gondrecourt avoir vu es mains du lieutenant de Vaucouleurs un ancien registre non signé ni paraphé toutefois auquel y a certain article faisant mention d’un soit disant sieur sieur dudit Maxey qui dudit lieu avoit fait reprise dudit roy à cause de son chastel dudit Vaucouleurs, laquelle reprise il n’a su ... nonobstant qu’il en ait écrit audit lieutenant à cette fin, témoin le sein manuel dudit procureur ci-mis le 28/07/1551.
La généalogie est donc, selon moi, finalement la suivante :
Cette généalogie est cohérente avec les armoiries ascendantes décrites précédemment pour François du LYS et le couple Didier du LYS/Nicole de BRIXEY (Nicole THIESSELIN est bien dans l'ascendance, d'où les armoiries THIESSELIN).
A noter, en passant, qu'il n'a jamais été prouvé qu'une Anne de SERAUMONT (de la maison de MARCHEVILLE) ait épousé un Thévenin du LYS, c'est une pure invention présente dans l'ouvrage de DEBOUTEILLER et DE BRAUX, qui n'est d'ailleurs pas du tout compatible avec les armoiries ascendantes décrites précédemment (les SERAUMONT-MARCHEVILLE portaient "d'azur à 5 besants d'or, 2, 2 et 1" et non "d'azur à 3 socs de charrue ou fers de flèches d'argent et une étoile d'or en coeur").
Et voilà pour ce premier épisode !
Suite au prochain numéro dans lequel je détaillerai beaucoup plus encore la généalogie descendante de cette branche. En effet, des explications et justifications supplémentaires sont nécessaires.
Toutes les informations récoltées au cours de mes recherches sur la famille d'ARC du LYS se trouvent dans la rubrique : Famille de Jeanne d'ARC.
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