Minutes de Jean Courtin, notaire. Étude de Me Paillat, à Orléans.
Noble homme Jehan du Lis, escuier, seigneur de Villiers, en la parroisse d’Ardon ; et congnut et confessa avoir baillé à rente à tousjoursmès à Guillaume Le Folletier, laboureur, demourant en la parroisse d’Arllon (sic), ad ce présent, qui a pris, audit tiltre, pour lui, ses hoirs et aiens cause ou temps advenir, une pièce contenant environ six arpens ou environ, assis devant le lieu de Moteaux, tenant d’une part à Marchès-Ront ; d’autre part au chemin à aller de Marchès-Ront à Saint-Quay ; et d’autre, au foussé neuf ; et d’autre part à ung petit foussé où descendent les eaues du Bois-Thierry et au chemin à aller de Saint-Cire à Ardon ; à tenir, etc ..., au pris de deux sols parisis chacun arpent que sera mesuré aux despens dudit bailleur, en faisant les despens de bouche par ledit preneur, de rente perpétuelle, avec deux poulles, chacun an, à toujoursmès, paiable au terme de Toussaint ; - le premier paiement commençant de la Toussaint prouchaine venant, en ung an. Et suivra le mesureur son guéret, cette année ; dont le dit bailleur prandra la moisson à son prouffit ; par ainsi que le dit preneur promect faire édifier maison de deux fermes entre deux quignons, oudil héritage, dedens deux ans prouchains venans, et tenir et sousteuir les dicts héritages en tel estat qu’ils puissent continuellement valoir ladite rente, et mieulx. Et ne pourra ledit preneur tenir audit lieu aucunes vaches, ni bestail, synon dudit bailleur, pourveu que lui en vueille bailler. Et ne pourra vendre, etc. Et à chacune mutation, etc. Et aussy se ledit preneur ose détail-loir dudit paiement, par trois ans ensuivans, etc. Et promect faire consentir damoiselle Macée, sa femme, dedans la Toussaint prochaine. Et ou cas qu’elle ne s’y vouldra consentir à ce présent marché, demourra nul. Et sera paié ledit preneur des réparacions qu’il auroit fait esdits héritages.
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